Coucou les Jiaozi 🥟
Je suis désolée de ce silence radio mais ça y est j’ai enfin accouché de mon petit lapin !
Et cela signifie que je peux de nouveau vous raconter mes petites histoires au sujet de la parentalité et de l’éducation d’un enfant franco chinois !
Aujourd’hui, je vais vous présenter ce fameux mois d’or, cette tradition chinoise qui consiste à se reposer un mois environ, après l’accouchement.
Mais avant de parler de ce repos postnatal, commençons par parler de l’accouchement !
Sommaire
- Les différences entre accoucher en France et en Chine
- Qu’est-ce que le Yuezi, aussi appelé le mois d’or en français
- Comment se passe le mois d’or en France
- Comment se passe le mois d’or en Chine
- Témoignage de ma belle famille chinoise
- Vocabulaire en rapport avec le congé postnatal en chinois
- Mon expérience du mois d’or dans un couple mixte
Les différences entre accoucher en France et en Chine
L’accouchement en France
Je ne vais pas entrer dans les détails de mon accouchement, mais il est important de noter que j’ai choisi une césarienne programmée en raison de ma tocophobie, une phobie profonde de l’accouchement.
En France, cette option est souvent perçue comme une « césarienne de convenance » et n’est pas toujours bien accueillie par les médecins.
Une dénomination que d’ailleurs, mon gynécologue conteste, d’où ma préférence pour le terme « programmée ».
Si c’est votre cas, la plupart des professionnels de santé vous encourageront à consulter un psychiatre pour surmonter cette phobie.
J’ai personnellement exploré diverses thérapies, comme la sophrologie et l’hypnothérapie, mais sans succès.
Il faut également souligner que les femmes optant pour une césarienne font souvent face à des stigmatisations.
Qu’elles proviennent d’autrui avec des remarques telles que « Tu n’as pas connu la vraie souffrance de l’accouchement naturel » ou qu’elles s’imposent elles-mêmes, en minimisant leur expérience, par des pensées du type « Je n’ai pas vraiment accouché ».
À ce sujet, je n’ai pas vraiment de jugement à formuler car c’est une question profondément personnelle.
Je tiens à souligner que, selon moi, mon choix mérite respect et considération, car après tout, il s’agit de mon corps et donc, de ma décision.
Je me considère pleinement comme une mère, ayant donné naissance à un enfant, même sans avoir enduré les contractions.
Mon expérience de la grossesse n’a pas été facile, mais je suis satisfaite de ma décision et je me sens bien ainsi.
L’accouchement en Chine
En Chine, c’est une tout autre affaire …
Bien qu’il y ait des femmes qui optent pour l’accouchement par voie basse, un grand nombre préfère la césarienne pour éviter les douleurs des contractions, entre autres raisons.
Les médecins chinois accueillent favorablement cette tendance, voyant cela comme une opportunité d’optimiser leur temps et de s’occuper de plus de patientes.
D’ailleurs, le coût moindre de la césarienne en Chine, comparé à l’accouchement naturel, en fait une option moins stigmatisée, bien que certains préjugés persistent, comme j’ai pu le constater avec ma belle-famille.
J’ai par exemple eu le droit au fameux « mais le bébé va être malade s’il sort par césarienne ».
Quant à la présence du papa en salle d’accouchement, elle reste assez rare dans le paysage postnatal chinois.
En effet, la sphère de la gynécologie demeure principalement féminine, où les hommes, y compris les futurs pères, trouvent difficilement leur place.
Une exception notable a été une ancienne collègue ukrainienne, qui a pu avoir son mari chinois à ses côtés pour des besoins de traduction.
Finalement, mon expérience s’est révélée positive, ayant bénéficié d’un excellent repos postnatal grâce à ma décision d’opter pour une césarienne.
Et cela m’amène à une discussion cruciale sur le post-partum durant le mois d’or en France :
Qu’est-ce que le Yuezi, aussi appelé le mois d’or en français
Récemment, la France a commencé à mettre en lumière la tradition du « Mois d’Or », une pratique profondément ancrée dans la culture chinoise.
Afin d’éclairer les propos qui suivront, voici un extrait du livre « Le Mois d’Or » de Céline Chadelat et Marie Mahé-Poulin :
« Cette période est aussi belle qu’exceptionnelle, elle est, en Chine, désignée comme le «Mois d’Or».
En médecine chinoise, cette période dure entre vingt-huit et quarante jours. Elle signe un moment de renouveau. Avec un sens pragmatique certain, les familles chinoises, même les plus démunies, choisissent d’embaucher une aide à domicile pour soutenir la jeune maman.
En effet, elles considèrent cet investissement financier après l’accouchement comme un acte préventif. D’après cette médecine, les maux contractés lors de cette période, comme un simple rhume,sont susceptibles d’engendrer des fragilités qui endommageraient la santé de la jeune mère pour toute sa vie et de ressurgir lors de sa vieillesse.
L’effort de la naissance entraîne une perte de l’énergie musculaire. Le muscle est considéré comme une énergie de type yang.
Le manque de yang invite l’élément le plus redouté en médecine chinoise, le froid ! Une baisse d’énergie yang affaiblit le Wei Chi, l’énergie de défense du corps.
Celui-ci possède donc moins de ressources pour se défendre, d’où l’importance de se protéger, en particulier du froid.
Pendant cette période d’ouverture du corps, le froid pénètre plus profondément à l’intérieur de celui-ci. Il faut éviter les rhumes et les grippes, même bénins.
En médecine chinoise, le Mois d’Or, ainsi consacré à restaurer l’énergie de la femme, est sous-tendu par l’idée que l’énergie maintenant recouvrée l’aidera à assurer sa santé dans les années à venir.
Plus l’accouchement a été épuisant, plus il est intéressant de prolonger le Mois d’Or.
La médecine chinoise précise que les soins et le repos accordés s’appliquent aussi après une fausse couche ou un avortement.
C’est simple: le sang est une énergie. Ce qui engendre une perte sanguine fait l’objet d’attention et de soins.
La mère perd du sang pendant l’effort de l’accouchement, donc de l’énergie. Puis les pertes de sang se prolongent jusqu’à quatre semaines après.
Si elles s’éternisent au-delà, cela signifie que l’organisme manque d’énergie pour cicatriser et refermer les vaisseaux sanguins. C’est un signe de fatigue à prendre en compte.
De plus, le Mois d’Or permet d’instaurer le lien mère enfant ainsi que de tisser les liens dans l’ensemble du réseau familial. »
Les recommandations de la médecine chinoise après un accouchement
La médecine chinoise propose une pléiade de suggestions pratiques pour naviguer sereinement à travers cette période du « Mois d’Or ».
Quelques principes fondamentaux incluent la consommation de boissons chaudes, éviter les stress inutiles, favoriser des repas légers mais fréquents, et l’intégration de certaines herbes bénéfiques dans l’alimentation.
👉À lire aussi : Les bienfaits du petit déjeuner chinois selon la médecine traditionnelle chinoise
Quarante jours, c’est le laps de temps idéal pour une transition en douceur.
Ces six semaines sont une occasion unique pour se chouchouter, se reconnecter à soi-même et assimiler cette immense transformation.
Avec l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, le quotidien subit une métamorphose, invitant à une réorganisation profonde de l’espace intime. Il s’agit d’établir de nouvelles routines, de redéfinir les limites personnelles, et de prêter une attention particulière à la réhabilitation du corps maintenant vulnérable.
Pendant cette période, les tâches domestiques et la préparation des repas sont reléguées au second plan, laissant la jeune mère au centre de cette grande transformation.
Des personnes dévouées veillent sur elle et son nouveau-né, prenant en charge son alimentation et l’allégeant, ainsi que son partenaire, des corvées ménagères quotidiennes.
Il est aussi fortement encouragé qu’elle se ménage des moments de repos, par exemple en tenant son enfant près d’elle. Une pratique qui possède un potentiel restaurateur immense.
Forcément quand on lit ça, on signe direct ! Maman au repos, maman épaulée, maman dans sa bulle maternelle avec son bébé…
Sauf que je ne suis d’accord qu’avec une seule vérité là-dedans : le fait que c’est bon pour la santé de la maman.
Tout le reste, j’ai l’impression de jouer au « 2 mensonges, 1 vérité, devine qui est quoi ».
D’autant plus que le terme 月子 (Yuezi) ne signifie pas « Mois d’or » en français.
Ça vient du mot 坐月子 (Zuò yuè zi) qui veut dire « s’asseoir un mois » en chinois. On retrouve les caractères de la lune 月 (mois dans ce contexte) et du siège 坐.
Il était donc temps de réparer cette fausse équivalence.
Comment se passe le mois d’or en France
Le principe central du Yuezi, ou du mois d’or en français, est d’assurer un repos postnatal total à la mère.
Elle devrait éviter tout effort inutile, s’alimenter de manière équilibrée pour restaurer son énergie Qi (avec un équilibre Yin Yang, inséparables, il est important de le noter), ce qui facilitera sa récupération et évitera des complications futures. Sur ce point, je suis totalement en accord.
En Occident, il semble que l’accouchement soit perçu comme une routine, ce qui est loin d’être le cas.
Je me rappelle que ma mère, après la naissance de mon frère et de ma sœur, recevait continuellement des visiteurs à la maison, servant du café et plus…
Une telle attente me paraît absurde !
La priorité devrait être le repos de la maman, qui vient de vivre un marathon physique intense, plutôt que de s’occuper des autres.
Je suggérais souvent à ma mère que les visiteurs devraient plutôt proposer d’apporter des repas aux nouveaux parents pour les soulager, en lieu et place des traditionnels cadeaux pour le bébé.
Aujourd’hui, je suis ravie de voir que de nombreuses nouvelles mamans remettent en question cette habitude, refusant les visites à la maternité et pendant les premières semaines à domicile afin de se remettre pleinement.
Cela me semble parfaitement logique, étant donné l’épuisement qui s’accumule durant les derniers mois de la grossesse, et s’intensifie après l’accouchement avec un nouveau-né demandant une attention constante.
Certaines mamans apprécient ces visites, et cela ne devrait pas leur être refusé, mais d’autres préfèrent une tranquillité bien méritée, et je dois dire que j’étais clairement de cette école.
Revenons à nos moutons, je disais donc être d’accord sur le fait que le Yuezi ou mois d’or, c’était prendre soin de la mère. Mais grattons un peu la couche de vernis.
Comment se passe le mois d’or en Chine
Dans la tradition chinoise, le mois d’or ou « Yuezi » représente une période cruciale postnatale.
Si votre situation financière est favorable en Chine, vous aurez la chance de séjourner dans un centre de Yuezi de luxe.
C’est plus ou moins semblable à un hôtel cinq étoiles, où vous bénéficierez de repas gastronomiques et de soins constants, y compris des massages relaxants.
L’accent est mis sur l’allaitement maternel, considéré comme le meilleur pour le bébé, en particulier depuis le scandale du lait infantile en 2008.
Il faut savoir que depuis le scandale du lait infantile frelaté en 2008, plus personne n’a confiance, et puis le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour bébé.
Alors pour moi qui ai accouché par césarienne et qui n’ai pas voulu donner le sein j’étais le diable qui voulait infliger une mauvaise santé à mon enfant.
Bref …
Si votre budget est plus limité, les options pour le mois d’or en Chine vont des centres moins luxueux à l’hébergement chez les beaux-parents, ce qui peut varier grandement en termes de confort et de soutien.
Traditionnellement, une femme mariée rejoint la famille de son mari, ce qui peut parfois créer des dynamiques de pouvoir complexes, en particulier lorsque les beaux-parents exercent un contrôle excessif sur les soins du nouveau-né.
Si vous avez de la chance, vous serez bien traitée sinon vous vivrez l’enfer.
Et encore bien traitée, vous ferez ce que vos beaux-parents disent car vous serez sous leur toit et que vu que l’enfant possède selon eux « 50% de leur patrimoine génétique » ils ont le droit de dire quelque chose.
Dans de tels contextes, le concept de Yuezi – repos total et récupération – est souvent pris à l’extrême :
Les nouvelles mères sont encouragées à éviter toute stimulation, y compris l’utilisation de téléphones ou de téléviseurs, et à se concentrer uniquement sur le repos.
Souvent, le bébé est principalement pris en charge par les beaux-parents, à l’exception de l’allaitement, ce qui peut entraver le développement du lien mère enfant.
Pour ajouter à cela, il est courant d’embaucher une ⽉嫂 (Yuesao), une professionnelle qui assiste la mère et le bébé pendant le mois d’or.
Cependant, ce n’est pas sans ses propres complications. Car certaines Yuesaos peuvent se montrer dominantes, exploitant leur rôle pour créer un lien plus fort avec le bébé, au détriment de la mère.
Imaginez que dans un cas comme dans l’autre, vous ne pouvez avoir votre bébé que lors de la tétée ensuite on vous le reprend.
Pensez-vous qu’une mère apprécie d’être loin de son enfant la plupart de la journée et ce pendant un mois ?
Pensez-vous vraiment que le lien mère enfant peut se créer si c’est juste le temps d’une tétée et que l’enfant ne profite pas de l’affection et de la tendresse que sa mère peut lui prodiguer tout au long de la journée (sans compter le fameux « peau à peau ») ?
Donc le lien avec bébé pendant le fameux « Mois d’Or » il passe un peu à la trappe.
Niveau hygiène aussi on repassera …
On ne peut pas se laver les cheveux, ni se laver hormis la « toilette du chat » pour éviter les changements brutaux de températures.
Pas de clim l’été ni de chauffage l’hiver.
Témoignage de ma belle famille chinoise
Panda (mon mari) a vu le jour en janvier dans la froide province du Shanxi où les températures chutent jusqu’à -17°C.
Ma belle-mère, séjournant chez ses beaux-parents (les grands-parents paternels de Panda), n’a pas bénéficié de chauffage, un épisode difficile de son expérience du mois d’or en Chine.
Elle m’a confié son ressenti amer concernant cette période de repos postnatal.
Une anecdote supplémentaire ?
À Shanghai, où je résidais, il n’était pas rare de lire dans les faits divers le récit tragique d’une femme ayant perdu la vie, suffocant sous la chaleur estivale, durant son mois d’or car elle ne pouvait pas utiliser la climatisation.
Vous vous demanderez sûrement : pourquoi restent-elles silencieuses ?
En Chine, la rébellion contre les aînés, même lorsqu’ils sont dans l’erreur, est rare.
Cela est encouragé par le confucianisme qui prône le respect et l’obéissance envers les aînés. Une doctrine largement respectée mais qui présente aussi des aspects sombres, notamment en ce qui concerne le statut des femmes dans la société.
Mais c’est une discussion pour une autre fois.
Ajoutez à cela la pression des mères et des grands-mères qui insistent sur le fait que c’est pour le mieux.
Qui pourrait aisément contredire sa propre famille, n’est-ce pas ?
Cela est particulièrement le cas dans les couples où les deux partenaires sont Chinois.
À lire aussi : Philosophie chinoise : le petit guide pour s’y initier
Vocabulaire en rapport avec le congé postnatal en chinois
Caractères Chinois | Pinyin | Traduction Française |
---|---|---|
坐月子 | zuò yuè zi | Confinement post-natal |
月子餐 | yuè zi cān | Repas post-natal |
月子中心 | yuè zi zhōng xīn | Centre de confinement post-natal |
产妇 | chǎn fù | Femme qui vient d’accoucher |
月嫂 | yuè sǎo | Nourrice post-natale |
产后恢复 | chǎn hòu huī fù | Récupération post-natale |
婴儿 | yīng ér | Bébé |
传统食品 | chuán tǒng shí pǐn | Nourriture traditionnelle |
滋补品 | zī bǔ pǐn | Aliments nutritifs / Suppléments |
保健 | bǎo jiàn | Soins de santé |
红枣 | hóng zǎo | Jujubes rouges (aliment fréquent) |
鸽子汤 | gē zi tāng | Soupe de pigeon (pour la récupération) |
鱼汤 | yú tāng | Soupe de poisson |
À lire aussi : 🥟 Les 19 plats chinois (avec photos) les plus connus pour se régaler 🥢
Mon expérience du mois d’or dans un couple mixte
Les expériences de Yuezi rapportées par des couples mixtes semblent être moins strictes, bien que j’aie une excellente amie étrangère qui a vécu la misère.
C’est pourquoi, nous, les épouses de citoyens chinois, nous dénonçons la version romancée et édulcorée du mois d’or promue par certaines influenceuses françaises ces dernières années.
Leur compréhension du yue zi est souvent limitée à ce qu’elles souhaitent percevoir, une version éloignée de la réalité qui s’apparente davantage à de la maltraitance déguisée en bienveillance.
Nous percevons cela comme une forme d’appropriation culturelle.
Concernant le yue zi il faut admettre que cette pratique pouvait être adaptée à une époque où les maladies étaient courantes et le confort minimal.
D’autres cultures, comme en Corée – une réalité que j’ai découverte lors de ma visite au palais de Gyeongbokgung – ont des traditions similaires.
Néanmoins, toutes les traditions ne méritent pas d’être perpétuées et devraient évoluer avec le temps. Le mois d’or peut être bénéfique, surtout s’il est recentré sur le renforcement du lien mère enfant.
Pour ma part, comme vous pouvez l’imaginer, je n’ai pas pratiqué le yue zi.
Ma belle-mère, connaissant les difficultés liées à cette tradition, ne m’a jamais encouragée à le faire.
Mais vous les Jiaozi, avez-vous déjà traversé ce fameux « mois d’or » ?
Si oui, comment l’avez-vous vécu ? Dites-moi tout en commentaire de l’article 👇
Merci Krys pour ton partage d’expérience.
J’en profite pour te partager mon point de vue sur le congé postanatal de mon épouse chinoise. Il a eu lieu en Chine et pour te dire la vérité, pour moi c’était vraiment les vacances.
La belle famille nous avait trouvé une super YueSao. Nourrice incroyable qui s’occupait merveilleusement bien de notre enfant, nous préparait de très bons petits plats et faisait même le ménage.
Je ne sais pas où elle trouvait son énergie étant donné qu’elle restait full-time chez nous et que notre enfant était encore loin de faire ses nuits. Au total elle est restée 1 mois chez nous pendant lequel ma femme a pu se reposer tranquillement.
Par contre le jour où elle est partie correspond au jour où les problèmes sérieux ont commencé pour nous. Car il a fallu du jour au lendemain apprendre à se débrouiller tout seul.
Or on avait fait nos feignasses à 100% (enfin surtout moi, qui suis de nature ultra-feignante), profitant de notre super Yuesao pour vaquer à nos occupations.
Du coup si je n’avais qu’un seul conseil à donner aux jeunes parents qui voudraient tester une Yuesao en Chine : Considèrez là comme une prof et apprenez d’elle le plus rapidement possible afin d’être 100% autonomes à son départ et ne pas vous retrouver comme nous ^^
En tant que maman de deux césarisées (césarienne obligatoire pour raison d’incompatibilité taille du bassin/taille du bébé) je crois de mon devoir de réagir. Une césarienne est une opération chirurgicalequi comporte des risques, liés à :1) l’anesthésie; 2) un ventre recousu ne sera jamais aussi solide qu’un ventre intact. Tant qu’on est jeune, çà va, ensuite, c’est une autre histoire. C’est pourquoi en France les obstétriciens ne font pas plus de deux césariennes, maximum trois, sinon la patiente est en danger (éventration entre autres). Il faut penser à long terme.
Bonjour Marie,
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre.
Comme je l’ai notifié, cela est mon choix et il ne demande aucun avis. Je n’incite en aucun cas à la césarienne. L’article n’étant pas sur les bienfaits de la césarienne.
J’ai été eclairée par mon gynécologue sur tous les risques que comporte la césarienne, après tout j’ai signé une décharge. Tout comme vous me semble-t-il. Croyez-moi que j’aurais aimé avoir assez de courage pour passer en voie basse mais ce n’est pas mon cas tout comme c’est le cas d’autres femmes et cela doit être respecté. D’ailleurs c’est au médecin d’en juger et non une maman, même si vous êtes passée en césarienne.
Pour ce qui est de notre corps, encore une fois cela a été vu avec le gynécologue donc c’est à nous d’en assumer les conséquences. Pour ma part, ça tombe bien je n’en aurais qu’un.
Bonjour Krys, merci pour ton super article!
Français tout juste marié avec une chinoise, nous envisageons d’avoir des enfants dans un futur proche. C’est en commençant à en discuter avec elle que j’ai apris l’existence de ce mois de repos, dont j’ignorais totalement l’existence.
Tes articles (je viens de lire aussi celui sur la famille traditionelle) m’aident à mettre de l’ordre dans beaucoup de choses que j’ai rencontrées éparpillées au fil des années, et soulèvent beaucoup de nouveaux sujets de discussions avec ma femme.
Bonjour Cédric,
Tout d’abord, toutes mes félicitations pour votre mariage ! 白头偕老 comme disent les Chinois !
Je suis heureuse de savoir que mon article te plaît.
La beauté des couples mixtes c’est ouvrir son esprit et sa compréhension mais ça demande tout de même beaucoup de discussions en amont dû aux différences culturelles.
Ça peut faire peur comme ça mais si on parle de tout, tout coule de source 😉