Vous souhaitez apprendre une langue asiatique, mais vous hésitez entre le chinois et le japonais ?

Dans cet article, vous allez découvrir toutes les différences entre ces deux langues. Vous pourrez alors faire votre choix en fonction de vos intérêts, des possibilités de carrière professionnelle et des difficultés linguistiques.

Voyons s’il vaut mieux apprendre le chinois ou le japonais !

Choisir en fonction de ses centres d’intérêt

Pour rester motivé dans le temps, je vous conseille de choisir une langue en fonction de vos centres d’intérêt.

Par exemple, si vous êtes fan d’animés et de mangas, vous aurez envie d’apprendre le japonais pour comprendre ce que disent vos personnages préférés dans leur langue maternelle.

Si vous pratiquez le qigong, le kung-fu ou la calligraphie, alors mieux vaut apprendre le chinois.

La maîtrise de cette langue vous permettra de mieux comprendre ces arts auxquels vous vous adonnez au quotidien. Si vous étudiez la médecine traditionnelle chinoise, il serait également intéressant d’apprendre la langue pour mieux comprendre certains concepts comme le Qi.

Il se peut aussi que vous ayez un attrait pour la Chine ou le Japon sans savoir exactement pourquoi.

Dans ce cas, n’hésitez pas à suivre votre cœur et à découvrir la langue de ce pays qui vous fascine, même s’il n’y a pas forcément de raison logique.

Vous aimez l’Asie en règle générale et vous n’avez pas d’attirance particulière pour un pays en particulier ? Vous trouverez d’autres critères pour faire votre choix dans la suite de cet article !

Choisir en fonction de sa carrière professionnelle

Une autre manière de choisir entre le chinois et le japonais ? Pensez à votre carrière professionnelle.

Si vous voulez apprendre une langue pour votre travail, alors il vaut mieux privilégier le chinois. Le pays est non seulement plus grand, mais aussi économiquement plus puissant que le Japon. Le mandarin est un atout de taille sur le marché de l’emploi et de plus en plus de sociétés qui souhaitent faire du commerce avec la Chine ont besoin de personnes capables de comprendre sa langue et sa culture.

Le Japon a quant à lui une économie assez fermée et moins d’entreprises cherchent des profils capables de parler japonais.

Mais même si les opportunités sont moins nombreuses, ça ne veut pas dire qu’apprendre le japonais ne sert à rien et n’ouvre aucune porte. Vous pourrez par exemple devenir traducteur, prof de japonais ou travailler dans le tourisme.

Choisir en fonction de la difficulté de la langue

Vous vous demandez quelle est la langue la plus facile entre le chinois et le japonais ?

Vous pouvez très bien baser une partie de votre réflexion sur ce critère. Cependant, je vous mets en garde : un élément qui paraît difficile pour certains peut être facile pour d’autres. Par exemple, certaines personnes auront plus de facilités à écrire chinois, même si les caractères sont considérés comme difficiles à apprendre.

Je pense donc que ce critère doit vous aiguiller, mais pas déterminer votre choix. Dans tous les cas, l’apprentissage du japonais ou du chinois demande un certain investissement et de la patience. Ce ne sera pas toujours facile, mais si vous aimez la langue choisie, ça sera amusant !

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La prononciation

La prononciation est beaucoup plus facile à maîtriser en japonais qu’en chinois.

La plupart des sons japonais existent en français. Ils sont donc faciles à répéter de manière juste ! Le chinois, quant à lui, possède plus de sons que nous n’avons pas en français.

Il faut donc entraîner notre cerveau en écoutant beaucoup de discours en chinois pour être en mesure de répéter les sons convenablement. Les lettres gutturales sont particulièrement difficiles à apprendre pour des francophones !

Les tons sont également une source de difficulté pour les débutants en chinois.

Il est très important de s’entraîner à prononcer ces accents toniques que nous ne possédons pas en français. Rassurez-vous : la prononciation ne sera pas un frein dans votre apprentissage. Il vous suffira de persévérer pour y arriver. Vous pourrez alors être fier de vous !

👉À lire aussi : Comment prononcer les tons en chinois : la méthode simple

L’écriture

L’écriture japonaise comprend 3 systèmes d’écriture : les hiragana, les katakana et les Kanji (Caractères chinois).

De nombreuses phrases se composent d’un mélange entre ces trois syllabaires. Apprendre l’écriture en japonais n’est donc pas une mince affaire. Vous pourrez rapidement écrire quelques mots grâce aux deux alphabets (hiragana et katakana), mais la maîtrise des trois systèmes prendra quand même du temps.

Le chinois ne possède qu’un seul système d’écriture, mais n’a pas d’alphabet.

Pour maîtriser l’écriture chinoise, il vous faudra connaître entre 3 000 et 5 000 caractères.

Bien que cela puisse sembler effrayant, vous remarquerez que vous comprendrez vite la logique des caractères.

Plus vous en connaîtrez, plus les autres seront faciles à mémoriser ! En plus, il faut dire que les caractères chinois sont particulièrement beaux et je suis sûr que vous prendrez beaucoup de plaisir à les apprendre !

Pour l’écriture, il n’y a pas un système plus facile que l’autre.

Vous irez peut-être plus vite au début avec le japonais, mais une fois que vous aurez compris la logique des caractères chinois, ça ira tout seul !

👉À lire aussi : Les caractères chinois : Le petit guide du débutant

La grammaire

La grammaire chinoise est un peu plus simple que la japonaise.

En chinois, il n’y a pas de conjugaison, de temps, de genre et de pluriel. En quelque sorte, parler chinois, c’est un peu parler comme maître Yoda : « Moi manger pomme aujourd’hui », « Toi demain aller voir film ». F-A-C-I-L-E ! Bon, il y a quand même quelques petites difficultés comme les spécificatifs ou l’ordre des mots, mais vraiment rien d’insurmontable.

La grammaire japonaise est un peu plus compliquée.

Déjà, l’ordre des mots est moins intuitif (par exemple l’objet se met avant le verbe !) Elle est également de type agglutinant, c’est-à-dire que les significations s’ajoutent en suffixe aux mots de base. Par exemple, le mot « manger » se dit « taberu », « j’ai mangé » se dit « tabemashita » et « je n’ai pas mangé » se dit « tabemasendeshita ». On est loin de la grammaire type « maître Yoda » comme avec le chinois !

La langue la plus facile

Au début, le japonais vous semblera relativement facile.

Mais votre apprentissage se compliquera quand vous comprendrez toutes les subtilités de sa grammaire et de son écriture !

Le chinois, au contraire, fait un peu peur au début avec son système de tons et ses milliers de caractères.

Mais vous verrez, il devient beaucoup plus facile quand on comprend les notions de base, comme les radicaux chinois par exemple !

À lire aussi : Vaut-il mieux apprendre le chinois ou le coréen ?

Apprendre le chinois ou le japonais : mon avis

Comme vous vous en doutez, j’ai directement accroché avec le chinois ! J’ai toujours été très mauvais en langues… Et pourtant, en 20 mois seulement, j’ai atteint le niveau 6 du HSK !

Au début, l’apprentissage était un jeu pour moi : je trouvais ça challengeant d’apprendre une langue considérée comme l’une des plus difficiles du monde.

Au fur et à mesure que j’avançais dans mon apprentissage, je me rendais compte que cette langue était riche et passionnante. J’ai développé des méthodes qui m’ont permis d’évoluer rapidement et efficacement. Si tu veux en savoir plus, je t’invite à lire cet article sur mon parcours en chinois.

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